Au cas où je me laisserais aller à me surévaluer l’ego à mes propres yeux à l’occasion d’une flagornerie de quelque pilier vermoulu de mon fan club d’Hénin-Liétard, la rude réalité de mon insignifiance ne manquera jamais de me remettre à ma place: celle, auprès du poële au fond de la classe, que j’eus le tort de quitter le jour où j’ai eu les moyens de m’offrir mon premier radiateur avec un chèque de TF1.
Chroniques de la haine ordinaire
Chroniques de la haine ordinaire