Chapitre fin.
Dans la fraîcheur ouatée de la cathédrale, Dieu ne m'est pas apparu parmi la cohorte bigoteuse des batraciennes et des batraciens de bénitier qui éructaient sans y croire les psaumes arides de leur foi moribonde avant de retourner se vautrer devant l'école des fans pour oublier les enfants du Tiers-Monde. Alors j'ai pensé que Dieu était encore mort, ou qu'il avait baissé les bras, et je me suis dit que, si j'était lui, ça ne se passerait pas comme ça. Oh non, ça ne passerait pas comme ça, nom de moi de bordel de moi. Une chose est certaine. SI j'étais Dieu, et si je devais créer le terre, je m'y prendrais tout autrement. J'abolirais la mort et Tino Rossi.
Certes, je n'abolirais pas la mort pour tout le monde. En effet, il me plaît de penser que, si j'étais Dieu, il me serait infiniment agréable de conserver le statut de mortels aux bigots de toutes les chapelles, aux militaires de carrière, aux militants hitléro-marxistes, aux lâcheurs de chiens du mois d'août, aux porteurs de gourmette et aux descendants de Tino Rossi dont rien ne permet de penser qu'il hériteront de leur géniteur le moindre talent roucoulophonique, mais enfin on se sait jamais.
Dans la fraîcheur ouatée de la cathédrale, Dieu ne m'est pas apparu parmi la cohorte bigoteuse des batraciennes et des batraciens de bénitier qui éructaient sans y croire les psaumes arides de leur foi moribonde avant de retourner se vautrer devant l'école des fans pour oublier les enfants du Tiers-Monde. Alors j'ai pensé que Dieu était encore mort, ou qu'il avait baissé les bras, et je me suis dit que, si j'était lui, ça ne se passerait pas comme ça. Oh non, ça ne passerait pas comme ça, nom de moi de bordel de moi. Une chose est certaine. SI j'étais Dieu, et si je devais créer le terre, je m'y prendrais tout autrement. J'abolirais la mort et Tino Rossi.
Certes, je n'abolirais pas la mort pour tout le monde. En effet, il me plaît de penser que, si j'étais Dieu, il me serait infiniment agréable de conserver le statut de mortels aux bigots de toutes les chapelles, aux militaires de carrière, aux militants hitléro-marxistes, aux lâcheurs de chiens du mois d'août, aux porteurs de gourmette et aux descendants de Tino Rossi dont rien ne permet de penser qu'il hériteront de leur géniteur le moindre talent roucoulophonique, mais enfin on se sait jamais.